jeudi 20 octobre 2016

Santa Cruz de Tenerife

Les 135 milles qui séparaient Lanzarote de Tenerife ont été avalés en 24 heures dans un vent de travers bien soutenu, jamais inférieur à 20 noeuds pendant la quasi totalité du trajet.

Un peu de trafic nocturne sur la route car deux zones de séparations de trafic ( des rails ...) , l'une partant de Gran Canaria et l'autre de Tenerife canalisent les cargos sur un axe nord-nord-est, mais pas de quoi m'empêcher de bien de me reposer, on est bien loin du trafic du rail d'Ouessant, un peu de surveillance de l'AIS en alarme et  ... dodo, de belles tranches de sommeil, avec un beau clair de lune de la moitié de la nuit jusqu'au lever du jour.
A l'arrivée sur Tenerife au lever du jour, le Mont Teide qui culmine ses 3712 mètres de haut, le second sommet d'Espagne il me semble, pointe au loin dans les brumes matinales derrière les premiers reliefs de l'île.
Arrivée dans la grande baie de Santa Cruz, voiles affalées assez tôt dans un vent qui s'affaisse et une mer qui s'aplatit, moteur en marche (avec la belle hélice qui pousse désormais Nomade avec efficacité), le comité d'accueil est au rendez vous, et quel comité !

Des dauphins, assez nombreux, me font comme une haie d'honneur tout autour, pendant de longues minutes, virevoltant comme à l'habitude, et c'est par un puissant souffle qui se fait entendre tout près que je m'aperçois que j'ai une baleine tout près de moi, son gros dos sombre venu onduler à la surface avant de disparaître, entourée de la bande de dauphins.

Le genre d'arrivée qui laisse des souvenirs !

Petite séquence video "arrachée" dans le contexte de l'arrivée



1 commentaire:

  1. Accueil royal pour Nomade !... mais quelle sérénité avec quand même une petite centaine de tonnes en mouvement, pas très loin de ta quille...

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