Je récapitule les choses déjà publiées :
- une belle capote toute neuve
- un lazy-bag tout neuf aussi. (Le lazy-bag étant l'espèce de housse sur la bôme dans laquelle la grand-voile tombe et se range quand on l'affale).
- la sellerie du carré, les matelas de cabine avant et les vaigrages des cabines, refaits
( voir l'article "L'amie sincère" sur les Chroniques Nomades)
Presque anecdotique mais tout de même un peu d'huile de coude là aussi = ponçage et revernissage au vitrificateur du plancher du carré.
Et puis donc désormais:
Réfection des bancs de cockpit en teck, ils étaient très usés, et mon fessier se souvient encore des longues heures d'assise pendant la transat.
Là encore, un devis de pro était bien dissuasif. Chez un fournisseur allemand indiqué par un autre possesseur de Dehler 31, le tarif de base pour un jeu de bancs livré ( non monté) montait à plus de 1800€. Et plus fort encore, la réfection des bancs d'un copain de Nomade, un même Dehler 31 nommé Maya (... enfin, un copain ou bien à l'anglaise ne dit-on pas "sistership" donc une une copine ? - hein Jean Yves ?) se faisait pour un devis de 2679€ en 2005 par un pro !!
Dans ces conditions, aucune hésitation, même réflexion que pour le devis des matelas = on va faire soi-même !!
C'est parti, je trouve des lames de teck brut chez Euroteck à Nantes, avec la colle et le joint Sika, le tout pour 430€, soit 5 à 6 fois moins cher, ça vaut le coup d'y mettre un peu d'huile de coude, non ?
Collage des lattes
Joint et ponçage
Et voilà le travail
A
la sortie de l'eau pour carénage, remplacement du joint de presse
étoupe, et remise en place de l'hélice bec de canard (refermable) que
j'ai fait refaire chez France-Hélice car (pour ceux qui suivent) j'avais dû la remplacer aux Canaries.
Je
compte retrouver la vélocité de mon Nomade avec cette hélice refermable
et donc sans résistance de traînée ... fini de traîner l'équivalent
d'un seau à l'arrière avec cette grosse hélice tripale, et à nous les
surfs au portant à nouveau ....
Là
encore, j'ai fait tout ça moi-même par souci d'économie d'une part mais
aussi du fait que après avoir subi un massacre du tourteau
d'accouplement arbre-moteur aux Canaries ( et guère mieux ici avant mon
départ en transat) j'ai jugé que le "faire soi-même" était tout à fait
possible et à ma portée pour être bien fait (...voire mieux? J'ose le dire au vu de ce qui avait été fait ...)
T'es tout beau, mon Nono !