Toujours scotché à mon joli - et agréable au demeurant - mouillage de l'île aux Cabris, je pourrais résumer la situation par " je touche ma bille" ... Entre les baignades.
L'option Sud restait a l'ordre des possibilités, mais je cherche toutes les possibilités de résoudre mon histoire de pilote.
Sud, avec passage par la Martinique chez un shipchandler susceptible de me trouver mon besoin, mais bon sang pas de stock, délais qui poussent en mars ... Ah ben non alors !
Nord ? Ça se pourrait, un direct sur l'île de St Martin où il y a aussi pas mal de choses là-bas.
J'attends une réponse.
Et en attendant, j'ai ré-démonté ce scrongneugneu de vérin, et plutôt que de rester comme une poule devant un couteau avec cette cage à billes responsable de mes misères, j'ai décidé ... d'ouvrir ladite cage.
( chapitre technique...pour changer des images de cocotiers...)
Bien fermée verrouillée par une espèce d'agrafe, de toute façon perdu pour perdu j'y vais.
( imaginer à bord dans le carré, léger dandinement de Nomade au mouillage, travail au-dessus d'une bassine posée sur la table du carré pour être sûr que quand ça va s'ouvrir tout n'aille pas en vrac dans les fonds du bateau, vérin de pilote éclaté en puzzle sur la table)
Un trait de scie sur la fameuse agrafe, là faut pas faire l'andouille sinon adieu ... tiens des billes - elles sont minuscules - coincées sur cette espèce d'agrafe.
Prudemment je récupère une demie douzaine de billes voyageuses, je nettoie les alentours de l'ouverture un peu graisseuse, je les dépose avec une attention de chirurgien dans une tasse à café ( sans café ... ) et je les remets ensuite en place dans le petit trou de la cage. Je les pousse avec une aiguille au maximum possible dans la cage ... Remontage et blocage de l'agrafe que j'ai un peu endommagée avec une bague. Tiens le jeu diminue on dirait...
Je remonte le tout, essai en mode manuel pilote en place ... Et ben là je vois jure, j'ai l'impression de retrouver mon pilote, il n'a plus l'air de bloquer ... Mais restons prudents, il manque encore des billes dans ce roulement hélicoïdal, j'en suis sûr.
C'est vraiment le point faible de ce vérin Raymarine, sinon tout le reste est impeccable.
Comment se présente la suite ?
Demain mardi retour à Pointe à Pitre, trouver un atelier de mécanique qui travaille ou fournit des choses relatives aux roulements à billes, je suis convaincu qu'en rechargeant cette foutue cage à billes comme il faut, le pilote repart comme en 14 ( c'est bizarre comment une expression comme celle-ci peut perdurer plus d'un siècle après l'évènement)
En parallèle de ça j'ai deux options:
- le gars de St Martin a un vérin à court terme, je lui en prends un en sécu donc ... Je monte au nord !
- sinon je prends un pilote monobloc comme pilote de secours qui me sera toujours utile un jour ou l'autre , et là ya ça en stock à Pointe à Pitre.
Tout ça pour en arriver à dire que l'option Sud est de moins en moins probable vu que le temps passe, et que donc la suggestion de l'Amiral et son vote pour l'option Nord serait hautement probable.
N'est pas Amiral qui veut ....
J'avais eu la même galère à Gibraltar, et Béné m'avait envoyé un vérin qui est resté bloqué 3 semaines en douane à Gibraltar, avant de retourner à Nantes, d'où il est reparti pour Malaga...L'enfer!!
RépondreSupprimerCeci dit, pour les Antilles, Chronopost n'est peut être pas une mauvaise solution.
Moi quand j'ai ouvert le vérin, y a pas que des billes qui ont sauté, y avait aussi pas mal de bidules à ressort, et beaucoup d'huile...
Bon courage
L'amiral
Bon apparement tu ne t'ennuies pas ...tu pourrais passer un coup de fil à Michelet qui est possiblement à même de te tuyauter...les "locaux" sont des fois de bons conseils...;-) !!! amuses toi bien ! (c'est pas sérieux ce matos quand même ! j'dis ça....)
RépondreSupprimerBon l'amiral c'est quand qu'on se fait des langoustines ????
...après réflexion c'est quoi la référence de ton verin/pilote ? peut être qu'il me serait possible de t'expédier ça ? (chrono comme dit l'amiral)...j'ai du temps tu sais...!!! ;-)
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