lundi 10 mai 2021

Dylan au portant

La ligne de traîne attend sans grand espoir un maquereau suicidaire, un petit souffle d’air  pousse tranquillement Nomade au portant sur une mer calme. 

C’est le bon moment pour me faire un petit Bob Dylan avec « I want you » qui commence à être un peu au point.




lundi 9 novembre 2020

Eaux noires

 

Sujet technique, installation d'un système de rétention des eaux noires.

 On a beau vouloir adopter des comportements respectueux de l'environnement lorsqu'on vit à bord d'un bateau ( au sens où on l'habite vraiment pendant des durées au-delà de celles du simple rond dans l'eau) Il n'en reste pas moins que la question de nos rejets naturels est posée.

Dans ce  joli mouillage en eau turquoise dans laquelle les gens des bateaux voisins ou les terriens locaux vont se baigner, comment gérer une envie pressante à bord sans envoyer flotter alentour pendant quelques minutes quelques désagréables objets bruns avant qu'ils ne coulent au fond pour nourrir les poissons et repartir dans le grand cycle .... naturel ?

Ces rejets que l'on nomme "eaux noires" font d'ailleurs l'objet d'une loi qui oblige les bateaux habitables construits depuis 2008 à être équipés d'un système de rétention de ces "eaux noires".

Et cette loi punit même théoriquement de sévères amendes les déjections à proximité du littoral, bien que rarement voire jamais appliquée il me semble, en tout cas sur notre littoral Atlantique.

Sans entrer dans les détails de la loi, on dit couramment qu'il est interdit de rejeter ses déjections dans les ports et jusqu'à 3 milles nautiques.

Mais en réalité, dans cette zone des 3 milles, il s'agit d'eaux noires broyées et désinfectées par un système adéquat, sinon il fau(drait) respecter une distance de 12 milles de la terre !!!.

Autant dire que si la loi était appliquée, il y a bien peu de bateaux  qui seraient à la norme.

Et puis, quid des bateaux antérieurs à 2008? Tolérance en France par la non  rétroactivité de la loi? Mais ailleurs?

Il semble que certaines zones comme en Méditerranée sont bien plus restrictives.

Mouiller dans certains  endroits aux Baléares par exemple, si j'en crois certains, ou également aux Antilles en certains endroits, sans ce genre d'équipement est impossible. Et n'espérez pas entrer aux USA sans cela non plus, le Coast Guard ne rigole pas.

Afin de me mettre mieux en conformité d'une part, et d'apporter ma petite contribution au confort ( de mes voisins de mouillage) et du mien, j'ai donc décidé de faire cette installation.

Sur le principe, ça semble simple, en réalité, c'est du boulot ... mais voilà c'est fait.


Description technique:

Le schéma de principe est ce de type suivant (extrait d'un catalogue de shipchandler):

J'ai opté de suite pour un système à évacuation gravitaire, plus simple, sinon un réservoir situé  en fond de coque, peut-être moins encombrant, nécessiterait l'installation d'une pompe, des connexions électriques supplémentaires, et un coût supplémentaire.


La première difficulté qui m'est apparue, et après avoir consulté pas mal de discussions sur les forums à ce propos, tient à la fiabilité des vannes 3 voies qui permettent d'orienter l'évacuation soit vers la sortie directe ( si on est en mer) soit vers le réservoir ( si on est au mouillage ou au port).

Ces vannes en matériaux plastiques , j'en ai commandé une, ne me paraissent pas assez solides dans la durée, doute confirmé par certains.

Et puis sauf à avoir une sortie séparée pour évacuer le réservoir en mer, donc faire une seconde (alternative à vanne en Y sur le schéma ci-dessus) avec perçage de coque et mise en place de passe-coque, il faudrait une seconde vanne, pas plus fiable que le première sans doute.

J'ai donc opté pour un schéma plus simple, comme ci-dessous:


Pour résumer:

- lorsque je pompe pour faire "chasse d'eau", j'envoie systématiquement vers le réservoir.

- si je suis en mer, la vanne d'évacuation est ouverte, ce qui revient à l'usage initial sans réservoir de rétention.

- si je suis au mouillage ou même au port avec la flemme  nocturne ou matutinale d'aller aux toilettes du port en pyjama ( et ça caille) je laisse la vanne fermée ... et je vais me recoucher, pas belle la vie?

- le réservoir pourra être vidé de deux manières:

   *  en pleine mer, on ouvre la vanne ( et on rince bien en pompant)

   * au port  - s'il en est équipé - par aspiration des eaux noires par le nable de pont.

Simplicité, fiabilité.

Ce système est d'ailleurs le montage d'origine adopté par certains constructeurs.

 

Au boulot!

C'était pas si simple mais c'est fait.

 

 

 

                     Un nouveau siège ergonomique pour le barreur?

 

Pour un système à évacuation gravitaire, il me fallait un emplacement du réservoir suffisamment au-dessus du niveau de flottaison.

Le réservoir de 40 litres a été placé dans un coin du placard à cirés situé derrière le WC.

 

Posé sur des équerres de support et sanglé, il se loge juste dans le renfoncement sans empêcher le rangement des cirés et à la bonne hauteur.

Démontage des étagères de cet endroit, vissage de plaques de tenue des sangles sur la cloison ...

Il faut lui greffer les tuyaux, celui qui va au nable de pont pour la vidange par aspiration, celui qui va vers la filtre anti-odeurs puis vers l'évent, celui d'évacuation par gravité en mer, celui de remplissage venant de la pompe du WC.



 
 
Rien ne va jamais bien du premier coup. 


La jauge destinée à alimenter le cadran de l'indicateur de niveau n'est pas la bonne (photo ci-dessus) je ne peux pas l'installer.
Commande de remplacement = un mois de plus dans la vue, interruption des travaux.



Installation du filtre anti-odeur dans le coffre arrière tribord; perçage sur le tableau arrière pour placer l'évent

Perçage du pont au niveau du passavant pour mettre en place le nable d'aspiration, à côté du nable  de remplissage de gasoil.



Mise en place du clapet anti-retour dans le tuyau de montée vers le remplissage du réservoir.



Et passage final et propre des tuyaux de remplissage et d'évacuation.
Puis branchement du cadran de jauge.

Mine de rien, beaucoup de travail, de contorsions dans le placard à cirés mais au final, une installation discrète, simple d'usage et bien pratique. 
J'ai eu le temps de tester en mer et au port, c'est non seulement une démarche utile  mais du confort supplémentaire. Je pourrai désormais vivre à bord en toute tranquillité au mouillage sans risque de déranger mes voisins, et qui sait ? Accéder à certains mouillages sympas - méditerranéens par exemple -  un jour?






 

 

 

 



lundi 14 septembre 2020

Flânerie finistérienne

Un héron s'enfuit en rouspérant de son cri rauque, mécontent de mon intrusion sur les berges envasées par la marée basse du Goyen.
Je marche le long du sentier de rive, par un joli matin ensoleillé, depuis le port d'Audierne où je suis arrivé la veille.
Une entrée dans ce fond de port au ceux de la ville que je n'avais jamais encore faite, à chaque fois je venais mouiller dans la baie, à Ste Evette pour me mettre en attente du courant de marée pour passer le Raz de Sein.
Cette fois-ci je flâne dans les méandres de mes envies d'un Finistère tranquille.
Une bien jolie randonnée pédestre d'une douzaine de kilomètres aller-retour sur les rives du Goyen.





Rapidement le clocher de Pont-Croix apparait dans un méandre de la  rivière encore envasée, pointant son doigt de dentelle de pierre vers un ciel presque trop bleu pour être vraiment breton.




Pont-Croix est joliment posé sur son flanc de coteau avec ses pincées non pas de tuiles comme l'écrivit Nougaro (Toulouse) mais d'ardoises qui luisent dans le soleil matinal.
Il est joli ce village de Pont-Croix, tout en vieilles pierres, en venelles étroites grimpant en escaliers de pierre et de végétations accrocheuses vers le cœur du village et son église où le granit est devenu dentelle.











Un café en terrasse au bar du village, le patron tarde à venir, une dame attablée tout proche me sourit à plusieurs reprises et finit par me dire qu'il faudrait peut-être mieux que j'aille commander au bar.
je lui dis que tout va bien, que j'ai tout mon temps, et raison m'est donnée, le patron arrive. Sourire complice de ma dame.
… je suis bien, là !

Chemin du retour sur l'autre rive, la marée remonte et redonne au Goyen son allure de fleuve se jetant dans la mer en effaçant ses vasières.




Demain je pars pour passer le Raz de Sein, je vais sortir par nuit encore noire par ce chenal mal éclairé et pavé de bancs de sable mais la marée n'attend pas et même si on et en petits coefficients je n'ai pas envie de me planter dans un banc de sable en sortant, j'irai tout doux dans le noir mais avec de l'eau sous la quille.
Puis voir le jour se lever en mer est toujours un de ces moments de bonheur inoubliables.



Le Raz de Sein droit devant au soleil levant

Je flâne en Finistère comme jamais je ne l'avais encore fait.
Nomade est content, on voyage … ce n'est pas la distance qui importe.



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mardi 2 juin 2020

Sons et lumières

Sons :

Le ralentissement de l’activité humaine pendant le confinement généralisé pour cause de pandémie du coronavirus semble bien avoir eu quelques effets notables, disons les positifs, sur l’environnement. Certaines mégapoles de notre planète qui semblaient se remettre à respirer, animaux devenant un peu plus visibles et proches.

En mer c’est au niveau des sons que l’effet a été très remarquable, en témoigne cette étude de chercheurs de l’université de Toulon qui ont écouté sous l’eau la faune méditerranéenne comme le reporte un article de Libération du 1er juin 2020.

La pollution sonore sous-marine liée à l’activité humaine a un impact très néfaste sur la faune.

Lors de cette extinction de notre pollution, les chercheurs sont constaté un changement du milieu, ‘’la microfaune, la faune (poissons, mollusques) et la mégafaune (mammifères marins) ont vu leur milieu changer. Les bancs de poissons étaient moins stressés et plus nombreux...’’(citation Libé)


Puis-je témoigner moi aussi de quelque chose de cet ordre ou bien n’est-ce qu’une fausse impression de ma part ?

J’ai repris la navigation dans les limites imposées des 100km par les règles du déconfinement et j’avoue mon heureux étonnement de la quantité de rencontres de dauphins que j’ai pu faire dans nos eaux proches en quelques jours.

Remontant de Piriac (Loire Atlantique) vers l’île de Groix, une première rencontre un peu en dessous de l’île de Houat avec une bande de dauphins qui viennent batifoler joyeusement autour du bateau et faire un bout de route avec moi.

Dans ce secteur c’est très inhabituel (en tout cas pour moi).

Le lendemain, même type de rencontre en repartant de Groix et remontant vers Concarneau.

Même bande de joyeux drilles qui font les fous autour de Nomade dans leurs élégantes acrobaties.

Le troisième jour, à nouveau dans l’après-midi en repartant de l’archipel des Glénan pour la route de retour. Toujours autant de bonheur à être accompagné ainsi.

Et le must … pendant la nuit, sous la douce lueur de la lune qui donne des reflets d’argent aux crêtes des petites vagues, leurs dos bruns viennent onduler autour de Nomade, leurs ventres blancs luisants de lune lors de leurs acrobaties … le bonheur est total !

Je n’ai pas souvenir d’en avoir vu autant dans ce secteur. Y-a-t-il un lien avec ce que j’évoquais plus haut ?

Le son du bateau qui glisse sur la mer, se mêlant à celui des dauphins qui ondulent ou sautent autour, sifflement de décompression de leur évent, rayons de lune … le son et lumière est commencé.


Lumières:

Avec la nuit, tous les repères de distance s’estompent, ne restent que des lumières pour se repérer.

Le phare de la Pointe des Poulains, un éclat blanc toutes les cinq secondes, celui de Goulphar deux éclats blancs toutes les dix secondes, Belle-Ile est proche, puis dans la nuit qui noircit la cardinale sud Goué Vas Sud dont on cherche les six clignotements courts suivis d’un long. Elle approche, interminable puis on attend qu’elle passe sur le tableau arrière et d’avoir le feu vert et le feu rouge des marques latérales d’entrée dans le chenal de la Teignouse presque alignés pour virer au vent de nord-est qui s’est levé et fait faseyer les voiles dans le concert des toiles qui se dégonflent, le génois qui glisse dans un bruit de feutre contres les haubans puis qui voudrait gronder pour qu’on le borde sur le nouveau bord et plus vite que ça, il faut faire un bord nord bien serré pour parer les cailloux de la zone en pointant bien les feux, La grand-voile qui traverse le pont en balayant l’air, le cliquetis des winches qu’on embraque pour border tout-ça et relancer la machine .


Sons et lumières …. plus rien d’autre, plus de paysage, que des lumières pour se guider, et des sons pour comprendre, sentir, régler, ajuster.

Un monde à part dans lequel je suis le seul habitant à cette heure nocturne.

Un monde envoûtant et à deux pas d’ici, sans aller à l’autre bout du monde !

Son et lumière …. léger souffle de la petite brise de fin de nuit qui fait bruisser le jardin une fois rentré à la maison le lendemain.

Et puis lumières dans ce ciel clair et pur de tout début juin, pas très haut sur l’horizon, dans l’est encore ennuité, le scintillement rouge-orangé caractéristique de Mars, et à suivre un peu plus dans le sud-est, dans le prolongement de l’écliptique Saturne en légère estompe qui côtoie Jupiter qui brille en majesté, quelques étoiles luisent encore alentours dans ce ciel qui va bientôt commencer à l’éclairer. C'est juste beau.


Sons et lumières, pinceaux des phares guidant le marin, clignotements des cardinales, scintillement des étoiles, bruissements souples et feutrés des dauphins, des vagues, du vent dans les voiles, Nomade qui glisse dans ces conciliabules d'eau et de vent, oubliés dans ce savoureux intermède les tintamarres et les déferlements de néons et d’images-écrans …. Nomade m’attend , il en veut encore !

Quelques images:

rencontre avec un voileux-clarinettiste à Piriac. C'est la première fois dans ma courte vie de guitariste que je joue avec quelqu'un d'autre.
Puis rencontre avec des dauphins,


Un joli mouillage pour le dîner du soir, sur la côte sud de Groix - Port Vedan


Le trimaran géant Sodebo Ultim me croise de tout près, il glisse dans une sorte de bruit feutré avec une folle élégance à près de 20 noeuds quand Nomade est à 4 ou 5 noeuds dans le petit temps.


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samedi 25 avril 2020

Faute de rives ....

Confinement oblige, "Faute de grives on mange des merles" ?
Ou plutôt ...  "Faute de rives on enfile des perles" ?

Eh bien non, pour moi ce sera "on ressort le matos".
Le matos ?

Oui, le chevalet, les pinceaux, un chassis toilé, le flacon d'huile de lin clarifiée et celui d'essence de térébenthine rectifiée, dont le mélange un-tiers deux-tiers embaume ma pièce refuge-bureau-ordi-guitare ... et donc peinture de ce parfum si particulier quand on commence à y mélanger les couleurs, non pas que je me shoote à ça mais ... si particulier je vous dis.

ça faisait un bout de temps, à part quelques rares petites tentatives sans ambition.
Mais étant donné que le critère "temps libre, long et zen" qui m'est nécessaire pour me mettre à peindre est pleinement vérifié en ces temps de confinement, ça semblait le bon moment pour m'y remettre.

J'ai commencé à parcourir mon disque dur pour sélectionner une photo parmi mes milliers du genre, objectif une toile marine tant qu'à faire.
Mais je restais hésitant.
Les boutiques de matériel d'art étant fermées, je prends une vieille toile pas très intéressante, allez celle-ci va y passer, je ponce l'ancien sujet, je  rebarbouille de gesso (la base blanche de préparation de la toile) et puis .... et puis ?
Et puis ça ne vient pas ... La mer n'est pas là sous mon nez, (de là à en faire un prétexte pour dire qu'elle me manque?) ça n'accroche pas. 
Me voilà bien!

Puis par un joli petit matin ensoleillé, mon attestation remplie, cochée sur la ballade d'une heure, signée ...
Le petit chemin derrière la maison, le sous-bois, j'alterne la petite foulée vaguement sportive et la marche plus tranquille et .... 
Vlan ! En pleine poire ... un jeu d'ombres et lumières au travers les arbres, le sentier, les deux rochers dans l'ombre qui encadrent le premier plan, je tombe en arrêt.
Clic-clac Kodak, c'est dans la boîte - enfin dans le smartphone.
Je vais travailler d'après photo, pas le choix de toute façon.



Ce jeu d'ombres et lumières, ces variations de vert du sombre au quasiment jaune à travailler, et puis tiens le chemin dans ce ton qui évolue dans les violets, complémentaire du jaune, ne pas se précipiter , réfléchir à l'accord de couleurs que je vais donner, mais ça semble intéressant.



 Réflexion sur la roue des couleurs en 3 tons principaux, la lumière au fond du chemin à mettre en "tonique" dans le jaune, le chemin en complémentaire dans la gamme violet pour le faire chanter, la variation des verts des arbres en "dominante" ...( tonique, dominante, un peu comme un accord musical, tiens !)


Allez on pose le sujet :


quelques traits au fusain, pas la peine d'en faire plus dans le dessin initial;
Le point de fuite dans un "nombre d'or" ( je vous en parlerai peut-être un jour de celui-là, j'aime bien le concept)




Et c'est parti, les grandes lignes d'abord ( le premier jus ..)

Et de fil en aiguille 


On avance on avance ....




J'y suis presque .. pas tout à fait terminé , quelques détails dans les premiers plans pour renforcer la profondeur. 

Je ne signe pas encore, j'ai le temps de me ballader encore dans ce petit paysage avec mes pinceaux et mes odeurs d'huile et de térébenthine, en attendant de pouvoir retrouver mon Nono ...




Allez, après quelques retouches c'est bon, j'arrête là et je signe.

jeudi 6 février 2020

Repartir ...?


ça mûrit doucement ....

La motivation du capt'ain à travailler, d'abord .... 
Nomade, lui, il est prêt.
Quelques ronds dans l'eau déjà commencés dans cette fin d'hiver le montrent bien, il trépigne d'impatience mon Nono.
Ne pas le décevoir ...

Pour le capt'ain, c'est pas tout à fait pareil. Mais à coups de revisites des cartes le soir après le dîner, l'épluchage des guides nautiques, la recherche des "endroits jolis" à aller y voir, en alternant la lecture des infos touristiques, les blogs d'amis qui y sont allés eux-aussi et y ont raconté leurs petits bonheurs, et les zooms sur les cartes du logiciel de navigation, ça se construit.

La sonnette de la maison a retenti quand le livreur a apporté son colissimo;
Elle est arrivée, enroulée dans son tube carton.
Il en faut toujours une. L'indispensable "plan B" au cas où l'électronique joue un sale tour ... mais aussi plaisir irremplaçable du pointage au crayon de la position qui avance vers la destination.
On rêve peut-être mieux devant une carte papier que devant une carte électronique sur un écran d'ordinateur?


 ... ça mûrit tranquilement.... mais ... sûrement.











mardi 1 octobre 2019

Ben Hur at the helm

Un peu de lecture ... en attendant de repartir un peu en première ballade en mer post-opératoire (ça démange ... )

Je viens de retrouver ça à propos de mon brave Ben Hur:

Cet article avait été déposé par Peter, le patron du fabricant de régulateurs d'allures Windpilot à l'époque où j'arrivais aux Açores (mai 2017) pendant ma transat retour.

C'est écrit en anglais:
https://windpilot.com/blog/blog/2017/05/24/sv-nomade-dominique-trutet-fra/